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La sociedad de los poetas muertos
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Antiguo 16/11/2016, 19:36   #1341
Giocondo
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dijeron que Céline era un nazi
dijeron que Pound era un fascista
dijeron que Hamsun era un nazi y un fascista.
pusieron a Dostoievsky frente a un pelotón
de fusilamiento
y mataron a Lorca
le dieron electroshocks a Hemingway
(y tu sabes que se pegó un tiro)
y echaron a Villon de la ciudad (París)
y Mayakovsky
desilusionado con el régimen
y luego de una pelea de enamorados,
bueno,
también se pegó un tiro.
Chatterton se tomó veneno de ratas
y funcionó
y algunos dicen que Malcom Lowry se murió
ahogado en su propio vómito
borracho.
Crane se tiró a las hélices
del barco o a los tiburones.
El sol de Harry Crosby era negro.
Berryman prefirió el puente.
Plath no encendió el horno.
Séneca se cortó las muñecas en la
bañera (es la mejor manera:
en agua tibia)
Thomas y Behan se emborracharon
hasta morir y
hay muchos más.
¿y tu quieres ser un
escritor?
es esa clase de guerra:
la creación mata,
muchos se vuelven locos,
algunos pierden el rumbo y
no lo pueden hacer
nunca más.
algunos pocos llegan a viejo.
algunos pocos hacen dinero.
algunos se mueren de hambre (como Vallejo).
es esa clase de guerra:
bajas por todas partes.
está bien, adelante
hazlo
pero cuando te ataquen
por el lado que no ves
no me vengas con
remordimientos.
ahora me voy a fumar un cigarrillo
en la bañera
y luego me voy a ir a
dormir.

MANUAL DE COMBATE de Charles Bukowski
"Ab Imo Pectore"
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6 foreros han dado SmilePoints a Giocondo por este mensaje
Casanova (16/11/2016), Heraclitos (16/11/2016), paulmoreno (17/11/2016), Pescondido (16/11/2016), Pretoriano (16/11/2016), sanabres (19/11/2016)
Antiguo 18/11/2016, 16:12   #1342
paulmoreno
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Étienne Daho & Jeanne Moreau - Le vent qui roule un coeur

Músicas del mundo

Vaya Casanova,desde unos dias dias me estoy réescuchando el disco de Jeanna Moreau con Étienne Daho "le Condamné à Mort" poema de Jean Genet confesando su amor por Maurice Pilorge condenado a muerte:una oda a l'Amor




A la mémoire
de Maurice PILORGE
assasin de vingt ans
"Le vent qui roule un cœur sur le pavé des cours,
Un ange qui sanglotte accroché dans un arbre,
La colonne d’azur qu’entortille le marbre
Font ouvrir dans ma nuit des portes de secours.

Un pauvre oiseau qui tombe et le goût de la cendre,
Le souvenir d’un œil endormi sur le mur,
Et ce poing douloureux qui menace l’azur
Font au creux de ma main ton visage descendre.

Ce visage plus dur et plus léger qu’un masque,
Et plus lourd à ma main qu’aux doigts du réceleur
Le joyau qu’il convoite; il est noyé de pleurs.
Il est sombre et féroce, un bouquet vert le casque.

Ton visage est sévère: il est d’un pâtre grec.
Il reste frémissant aux creux de mes mains closes.
Ta bouche est d’une morte et tes yeux sont des roses,
Et ton nez d’un archange est peut-être le bec.

Le gel étincelant de ta pudeur méchante
Qui poudrait tes cheveux de clairs astres d’acier,
Qui couronnait ton front des pines du rosier
Quel haut-mal l’a fondu si ton visage chante?

Dis-moi quel malheur fou fait éclater ton œil
D’un désespoir si haut que la douleur farouche,
Affolée, en personne, orne ta ronde bouche
Malgré tes pleurs glacés, d’un sourire de deuil?

Ne chante pas ce soir les costauds de la lune!
Gamin d’or sois plutôt princesse d’une tour
Rêvant mélancolique à notre pauvre amour;
Ou sois le mousse blond qui veille à la grand’hune.

Et descend vers le soir pour chanter sur le pont
Parmi les matelots à genoux et nus tête
L’ave maris stella. Chaque marin tient prête
Sa verge qui bondit dans sa main de fripon.

Et c’est pour t’emmancher, beau mousse d’aventure
Qu’ils bandent sous leur froc les matelots musclés.
Mon Amour, mon Amour, voleras-tu les clés
Qui m’ouvriront ce ciel où tremble la mature

D’où tu sèmes, royal, les blancs enchantements
Qui neigent sur mon page, en ma prison muette:
L’épouvante, les morts dans les fleurs de violette….
La mort avec ses coqs; Ses fantômes d’amants…

Sur ses pieds de velours passe un garde qui rôde.
Repose en mes yeux creux le souvenir de toi.
Il se peut qu’on s’évade en passant par le toit.
On dit que la Guyane est une terre chaude.

O la douceur du bagne impossible et lointain!
O le ciel de la Belle, ô la mer et les palmes,
Les matins transparents, les soirs fous, les nuits calmes,
O les cheveux tondus et les Peaux-de-Satin!

Rêvons ensemble, Amour, à quelque dur amant
Grand comme l’Univers mais le corps taché d’ombres
Qui nous bouclera nus dans ces auberges sombres,
Entre ses cuisses d’or, sur son ventre fumant,

Un mac éblouissant taillé dans un archange
Bandant sur les bouquets d’œillets et de jasmins
Que porteront tremblants tes lumineuses mains
Sur son auguste flanc que ton baiser dérange.

Tristesse dans ma bouche! Amertune gonflant
Gonflant mon pauuvre cœur! Mes amours parfumées
Adieu vont s’en aller! Adieu couilles aimées!
O sur ma voix coupée adieu chibre insolent!

Gamin ne chantez pas, posez votre air d’apache!
Soyez la jeune fille au pur cou radieux,
Ou si tu n’as de peur l’enfant mystérieux
Mort en moi bien avant que me tranche la hache.

Enfant d’honneur si beau couronné de lilas!
Penche-toi sur mon lit, laisse ma queue qui monte
Frapper ta joue dorée. Écoute il te raconte,
Ton amant l’assassin sa geste en mille éclats.

Il chante qu’il avait ton corps et ton visage,
Ton cœur que n’ouvriront jamais les éperons
D’un cavalier massif. Avoir tes genoux ronds!
Ton cou frais, ta main douce, ô môme avoir ton âge!

Voler voler ton ciel éclaboussé de sang
Et faire un seul chef d’œuvre avec les morts cueillies
Ça et là dans les prés, les haies, morts éblouies
De préparer sa mort, son ciel adolescent…

Les matins solennels, le rhum, la cigarette…
Les ombres du tabac, du bagne et des marins
Visitent ma cellule où me roule et m’étreint
Le spectre d’un tueur à la lourde braguette.

«
La chanson qui traverse un monde ténébreux
C’est le cri d’un marlou porté par la musique.
C’est le chant d’un pendu raidi comme une trique.
C’est l’appel enchanté d’un voleur amoureux.

Un dormeur de seize ans appelle de bouées
Que nul marin ne lance au dormeur affolé.
Un enfant reste droit contre le mur collé.
Un autre dort bouclé dans ses jambes noués.

«
J’ai tué pour les yeux bleus d’un bel indifférent
Qui jamais ne comprit mon amour contenue,
Dans sa gondole noire une amante inconnue,
Belle comme un navire et morte en m’adorant.

Toi quand tu seras prêt, en arme pour le crime,
Masqué de cruauté, casqué de cheveux blonds,
Sur la cadence folle et brève des violons
Égorge une rentière en amour pour ta frime.

Apparaîtra sur terre un chevalier de fer,
Impassible et cruel, visible malgré l’heure
Dans le geste imprécis d’une vieille qui pleure.
Ne tremble pas surtout, devant son regard clair.

Cette apparition vient du ciel redoutable
Des crimes de l’amour. Enfant des profondeurs
Il naîtra de son corps d’étonnantes splendeurs,
Du foutre parfumé de sa queue adorable.

Rocher de granit noir sur le tapis de laine
Une main sur sa hanche, écoute-le marcher.
Marche vers le soleil de son corps sans péché,
Et t’allonge tranquille au bord de sa fontaine.

Chaque fête du sang délègue un beau garçon
Pour soutenir l’enfant dans sa première épreuve.
Apaise ta frayeur et ton angoisse neuve,
Suce son membre dur comme on suce un glaçon.

Mordille tendrement le paf qui bat ta joue,
Baise sa tête enflée, enfonce dans ton cou
Le paquet de ma bite avalé d’un seul coup.
Ètrangle-toi d’amour, dégorge, et fais ta moue!

Adore à deux genoux, comme un poteau sacré
Mon torse tatoué, adore jusqu’aux larmes
Mon sexe qui te romp, te frappe mieux qu’une arme,
Adore mon bàton qui va te pénétrer.

Il bondit sur tes yeux; il enfile ton âme
Penches un peu la tête et le vois se dresser.
L’apercevant si noble et si propre à baiser
Tu t’inclines très bas en lui disant: « Madame »!

Madame écoutez-moi! Madame on meurt ici!
Le manoir est hanté! La prison vole et tremble!
Au secours, nous bougeons! Emportez-nous ensemble,
Dans votre chambre au Ciel, Dame de la merci!

Appelez le soleil, qu’il vienne et me console.
Étranglez tous ces coqs! Endormez le bourreau!
Le jour sourit mauvais derrière mon carreau.
La prison pour mourir est une fade école.

«
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu’une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.

O viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main,
Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.

Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir,
Et les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner: moi seul je vais mourir.

O viens mon ciel de rose, O ma corbeille blonde!
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens! Pose ta joue contre ma tête ronde.

Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.

Amour viens sur ma bouche! Amour ouvre les portes!
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l’escalier, plus souple qu’un berger,
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.

O traverse les murs; s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans; couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate une heure avant ma mort.

«
Les assassins du mur s’enveloppent d’aurore
Dans ma cellule ouverte au chant des hauts sapins,
Qui la berce, accrochée à des cordages fins
Noués par des marins que le clair matin dore.

Qui grava dans le plâtre une Rose des Vents?
Qui songe à ma maison, du fond de sa Hongrie?
Quel enfant s’est roulé sur ma paille pourrie
A l’instant du réveil d’amis se souvenant?

Divague ma Folie, enfante pour ma joie
Un consolant enfer peuplé de beaux soldats,
Nus jusqu’à la ceinture, et des frocs résédas
Tire d’étranges fleurs dont l’odeur me foudroie.

Arrache on ne sait d’où les gestes les plus fous.
Dérobe des enfants, invente des tortures,
Mutile la beauté, travaille les figures,
Et donne la Guyane aux gars, pour rendez-vous.

O mon vieux Maroni, ô Cayenne la douce!
Je vois les corps penchés de quinze à vingt fagots
Autour du mino blond qui fume les mégots
Crachés par les gardiens dans les fleurs et la mousse.

Un clop mouillé suffit à nous désoler tous.
Dressé seul au dessus des rigides fougères
Le plus jeune est posé sur ses hanches légères
Immobile, attendant d’être sacré l’époux.

Et les vieux assassins se pressant pour le rite
Accroupis dan le soir tirent d’un bâton sec
Un peu de feu que vole, actif, le petit mec
Plus élégant et pur qu’une émouvante bite.

Le bandit le plus dur, dans ses muscles polis
Se courbe de respect devant ce gamin frêle.
Monte la lune au ciel. S’apaise une querelle.
Bougent du drapeau noir les mystérieux plis.

T’enveloppent si fin, tes gestes de dentelle!
Une épaule appuyée au palmier rougissant
Tu fumes. La fumée en ta gorge descend
Tandis que les bagnards, en danse solennelle,

Graves, silencieux, à tour de rôle, enfant,
Vont prendre sur ta bouche une goutte embaumée,
Une goutte, pas deux, de la ronde fumée
Que leur coule ta langue. O frangin triomphant,

Divinité terrible, invisible et méchante,
Tu restes impassible, aigu, de clair métal,
Attentif à toi seul, distributeur fatal
Enlevé sur le fil de ton hamac qui chante.

Ton âme délicate est par de là les monts
Accompagnant encor la fuite ensorcelée
D’un évadé du bagne, au fond d’une vallée
Mort, sans penser à toi, d’une balle aux poumons.

Élève-toi dans l’air de la lune ô ma gosse.
Viens couler dans ma bouche un peu du sperme lourd
Qui roûle de ta gorge à tes dents, mon Amour,
Pour féconder enfin nos adorables noces.

Colle ton corps ravi contre le mien qui meurt
D’enculer la plus tendre et douce des fripouilles.
En soupesant charmé tes rondes, blondes couilles,
Mon vit de marbre noir t’enfile jusqu’au cœur.

Oh vise-le dresé dans son couchant qui brûle
Et va me consumer! J’en ai pour peu de temps,
Si vous l’osez, venez, sortez de vos étangs,
Vos marais, votre boue où vous faites des bulles

Ames de mes tués! Tuez-moi! Brûlez-moi!
Michel-Ange exténué, j’ai taillé dans la vie
Mais la beauté Seigneur, toujours je l’ai servie,
Mon ventre, mes genoux, mes mains roses d’émoi.

Les coqs du poulailler, l’alouette gauloise,
Les boîtes du laitier, une cloche dans l’air,
Un pas sur le gravier, mon carreau blanc et clair,
C’est le luisant joyeux sur la prison d’ardoise.

Messieurs je n’ai pas peur! Si ma tête roulait
Dans le son du panier avec ta tête blanche,
La mienne par bonheur sur ta gracile hanche
Ou pour plus de beauté, sur ton cou mon poulet….

Attention! Roi tragique à la bouche entr’ouverte
J’accède à tes jardins de sable, désolés,
Où tu bandes, figé, seul, et deux doigts levés,
D’un voile de lin bleu ta tête recouverte.

Par mon délire idiot je vois ton double pur!
Amour! Chanson! Ma reine! Est-ce ton spectre mâle
Entrevu lors des jeux dans ta prunelle pâle
Qui m’examine ainsi sur le plâtre du mur?

Ne sois pas rigoureux, laisse chanter matine
A ton cœur bohémien; m’accorde un seul baiser…
Mon Dieu je vais claquer sans te pouvoir presser
Dans ma vie une fois sur mon cœur et ma pine!

«
Pardonnez-moi mon Dieu parce que j’ai péché!
Les larmes de ma voix, ma fièvre, ma souffrance,
Le mal de m’envoler du beau pays de France,
N’est-ce pas assez monseigneur pour aller me coucher
Trébuchant d’espérance.

Dans vos bras embaumés, dans vos châteaux de neige!
Seigneur des lieux obcurs, je sais encore prier.
C’est moi mon père, un jour, qui me suis écrié:
Gloire au plus haut du ciel, au dieu qui me protège
Hermès au tendre piéd!

Je demande à la mort la paix, les longs sommeils,
Les chants des Séraphins, leurs parfums, leurs guirlandes,
Les angelots de laine en chaudes houppelandes,
Et j’espère des nuits sans lunes ni soleils
Sur d’immobiles landes.

Ce n’est pas ce matin que l’on me guillottine.
Je peux dormir tranquille. A l’étage au dessus
Mon mignon paresseux, ma perle, mon jésus,
S’éveille. Il va cogner de sa dure bottine
A mon crane tondu.

«
Il paraît qu’à côté vit un épilectique.
La prison dort debout au noir d’un chant des morts.
Si des marins sur l’eau voient s’avancer les ports
Mes dormeurs vont s’enfuir vers une autre Amérique.

«
J’ai dédié ce poème à la mémoire de mon ami Maurice Pilorge dont le corps et le visage radieux hantent mes nuits sans sommeil. En esprit je revis avec lui les quarante derniers jours qu’il passa, les chaînes aux pieds et parfois aux poignets, dans la cellule des condamnés à mort de la prison de Saint-Brieux. Les journaux manquent d’à propos. Ils commirent d’imbéciles articles ponr illustrer sa mort qui coïncidait avec l’entrée en fonction du bourreau Desfourneaux. Commentant l’attitude de Maurice devant la Mort le journal l’Œuvre dit <"Que cet enfant eut été digne d'un autre destin". Bref on le ravala. Pour moi, qui l’ai connu et qui l’ai aimé, je veux ici, le plus doucement possible, tendrement, affirmer qu’il fut digne, par la double et unique splendeur de son âme et de son corps, d’avoir le bénifice d’une telle mort. Chaque matin, quand j’allais, grâce à la complicité d’un gardien ensorcelé, par sa beauté, sa jeunesse et son agonie d’Appollon, de ma cellule à la sienne pour lui porter quelques cigarettes, levé tôt il fredonnait et me saluait ainsi, en souriant: "Salu!Jeannot du matin" Originaire du Puy de Dôme il avait un peu l’accent d’Auvergne. Les jurés, offensés par tant de grâce, stupides mais pourtant prestigieux dans leur rôle de Parques le condamnèrent à 20 ans de travaux forcés pour cambriolage de villas sur la côte, et le lendemain, parce qu’il avait tué son amant Escudero pour lui voler moins de mille francs, cette même Cour d’assises condamnait mon ami Maurice Pilorge à avoir la tête tranchée. Il fut exécuté le 17 mars 1939 à Saint-Brieux."
Jean Genet "Le condamné à mort"



A notar que los Têtes Raides hicieron otra version:
"Cuando levanto los ojos hacia ti,parece que el mundo tiembla"

Última edición por paulmoreno; 18/11/2016 a las 16:16.
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Antiguo 18/11/2016, 23:18   #1343
Casanova
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Iniciado por paulmoreno Ver Mensaje
Músicas del mundo

Vaya Casanova,desde unos dias dias me estoy réescuchando el disco de Jeanna Moreau con Étienne Daho "le Condamné à Mort" poema de Jean Genet confesando su amor por Maurice Pilorge condenado a muerte:una oda a l'Amor
A notar que los Têtes Raides hicieron otra version:
Gracias Paulmoreno !!!!!! reverencia

Impresionante el poema de Jean Genet :


Le vent qui roule un cœur sur le pavé des cours,
Un ange qui sanglote accroché dans un arbre,
La colonne d’azur qu’entortille le marbre
Font ouvrir dans ma nuit des portes de secours.

Un pauvre oiseau qui meurt et le goût de la cendre,
Le souvenir d’un œil endormi sur le mur,
Et ce poing douloureux qui menace l’azur
Font au creux de ma main ton visage descendre.

Ce visage plus dur et plus léger qu’un masque
Est plus lourd à ma main qu’aux doigts du receleur
Le joyau qu’il empoche est noyé de pleurs.
Il est sombre et féroce, un bouquet vert le casque.

Ton visage est sévère : il est d’un pâtre grec.
Il reste frémissant au creux de mes mains closes.
Ta bouche est d’une morte où tes yeux sont des roses,
Et ton nez d’un archange est peut-être le bec.

Le gel étincelant d’une pudeur méchante
Qui poudrait tes cheveux de clairs astres d’acier,
Qui couronnait ton front d’épines du rosier
Quel haut-mal l’a fondu si ton visage chante ?

Dis-moi quel malheur fou fait éclater ton œil
D’un désespoir si haut que la douleur farouche,
Affolée, en personne, orne ta ronde bouche
Malgré tes pleurs glacés, d’un sourire de deuil ?

Ne chante pas ce soir les «Costauds de la Lune».
Gamin d’or sois plutôt princesse d’une tour,
Rêvant mélancolique à notre pauvre amour ;
Ou sois le mousse blond qui veille à la grand’hune.

Il descend vers le soir pour chanter sur le pont
Parmi les matelots à genoux et nu-tête
«L’Ave Maris stella». Chaque marin tient prête
Sa verge qui bondit dans sa main de fripon.

Et c’est pour t’emmancher, beau mousse d’aventure,
Qu’ils bandent sous leur froc les matelots musclés.
Mon amour, mon amour, voleras-tu les clés
Qui m’ouvriront le ciel où tremble la mâture

D’où tu sèmes, royal, les blancs enchantements,
Ces neiges sur mon page, en ma prison muette :
L’épouvante, les morts dans les fleurs de violette,
La mort avec ses coqs ! Ses fantômes d’amants !

Sur ses pieds de velours passe un garde qui rôde.
Repose en mes yeux creux le souvenir de toi.
Il se peut qu’on s’évade en passant par le toit.
On dit que la Guyane est une terre chaude.

Ô la douceur du bagne impossible et lointain!
Ô le ciel de la Belle, ô la mer et les palmes,
Les matins transparents, les soirs fous, les nuits calmes,
Ô les cheveux tondus et les Peaux-de-Satin.

Rêvons ensemble, Amour, à quelque dur amant,
Grand comme l’Univers mais le corps taché d’ombres.
Il nous bouclera nu dans ces auberges sombres,
Entre ses cuisses d’or, sur son ventre fumant,

Un mac éblouissant taillé dans un archange
Bandant sur les bouquets d’oeillets et de jasmins
Que porteront tremblants tes lumineuses mains
Sur son auguste flanc que ton baiser dérange.

Tristesse dans ma bouche ! Amertume gonflant,
Gonflant mon pauvre cœur ! Mes amours parfumées
Adieu vont s’en aller ! Adieu couilles aimées !
Ô sur ma voix coupée adieu chibre insolent !

Gamin, ne chantez pas, posez votre air d’apache !
Soyez la jeune fille au pur cou radieux,
Ou si tu n’as de peur l’enfant mélodieux
Mort en moi bien avant que me tranche la hache.

Enfant d’honneur si beau couronné de lilas !
Penche-toi sur mon lit, laisse ma queue qui monte
Frapper ta joue dorée. Écoute, il te raconte,
Ton amant l’assassin, sa geste en mille éclats.

Il chante qu’il avait ton corps et ton visage,
Ton cœur que n’ouvriront jamais les éperons
D’un cavalier massif. Avoir tes genoux ronds !
Ton cou frais, ta main douce, ô môme d’avoir ton âge !

Voler, voler ton ciel éclaboussé de sang
Et faire un seul chef d’œuvre avec les morts cueillis
Ça et là dans les prés, les haies, morts éblouies
De préparer sa mort, son ciel adolescent...

Les matins solennels, le rhum, la cigarette...
Les ombres du tabac, du bagne et des marins
Visitent ma cellule où me roule et m’étreint
Le spectre d’un tueur à la lourde braguette.
Apártate de los caminos frecuentados y camina por los senderos
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Jeanne Moreau - Each man kills the thing he loves

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Impresionante el poema de Jean Genet :

"Ne chante pas ce soir les «Costauds de la Lune».
Gamin d’or sois plutôt princesse d’une tour,
Rêvant mélancolique à notre pauvre amour ;
Ou sois le mousse blond qui veille à la grand’hune.

Il descend vers le soir pour chanter sur le pont
Parmi les matelots à genoux et nu-tête
«L’Ave Maris stella». Chaque marin tient prête
Sa verge qui bondit dans sa main de fripon.

Et c’est pour t’emmancher, beau mousse d’aventure,
Qu’ils bandent sous leur froc les matelots musclés."
Leyendo esto como no pensar a la pelicula de Fassbinder "Querelle",adaptación de la novela de Jean Genet


"Querelle!
-Yeah?
-.....Where are you going?"

Fabulosa Jeanne Moreau
"Cuando levanto los ojos hacia ti,parece que el mundo tiembla"
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Babx - Jean Genet (Le condamné à mort)

Apártate de los caminos frecuentados y camina por los senderos
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El soplo de los ancestros

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" Escucha más a menudo
A las cosas que a los seres,
La voz del fuego se escucha,
Escucha la voz del agua,
Escucha en el viento
Al zarzal sollozando:
Es el soplo de los ancestros.

Aquéllos que han muerto no se han ido nunca
Están en la sombra que se alumbra
Y en la sombra que se espesa,
Los muertos no están bajo la tierra
Están en el árbol que se estremece,
Están en la madera que gime,
Están en el agua que corre,
Están en el agua que duerme,
Están en la cabaña, están en la multitud
Los muertos no están muertos.


El soplo de los ancestros muertos
Que no se han ido,
Que no están bajo la tierra,
Que no están muertos.
Aquéllos que han muerto no se han ido nunca,
Están en el seno de la mujer,
Están en el niño que llora,
Y en el tizón que se aviva,
Los muertos no están bajo la tierra,
Están en el fuego que se apaga,
Están en el peñasco que se queja
Están en las hierbas que lloran,
Están en el bosque, están en la morada,
Los muertos no están muertos.

Escucha más a menudo
A la cosas que a los seres,
La voz del fuego se escucha,
Escucha la voz del agua,
Escucha en el viento
Al zarzal sollozando:
Es el soplo de los ancestros.

El reitera cada día el pacto,
El gran pacto que une,
Que une a la ley nuestra suerte;
A los actos de los soplos más fuertes
La suerte de nuestros muertos que no están muertos;
El pesado pacto que nos une a la vida,
La pesada ley que nos une a los actos
De los soplos que se mueren.

En la cama y en las orillas del río,
Los soplos que se mueven
En el peñasco que se queja y en la hierba que llora.
Los soplos que moran
En la sombra que se alumbra o se espesa,
En el árbol que se estremece, en la madera que gime,
Y en el agua que corre y en el agua que duerme,
Los soplos más fuertes, que han tomado
El soplo de los muertos que no están muertos,
Los muertos que no se han ido,
Los muertos que no están más sobre la tierra.

Escucha más a menudo
A las cosas que a los seres. "

birago diop
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Beatriz
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Antiguo 30/11/2016, 13:48   #1347
paulmoreno
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'I can't breathe'

'I can't breathe' son las ultimas palabras de Eric Garner asesinato el 17 de julio de 2014 por policias:

https://www.theguardian.com/us-news/video/2014/dec/04/i-cant-breathe-eric-garner-chokehold-death-video

En homenaje,el rapero Mick Jenkins acaba de sacar este video:


http://www.bbc.com/mundo/noticias/2014/12/141203_eeuu_eric_garner_cargos_tsb
"Cuando levanto los ojos hacia ti,parece que el mundo tiembla"
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Escribo, escribo, escribo
y no conduzco a nada, a nadie.
Las palabras se espantan de mí
como palomas

Ida Vitale
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Sarita
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Ángel González......(acabo de descubrir este precioso hilo)

kiss

Meriendo algunas tardes:
no todas tienen pulpa comestible.

Si estoy junto a la mar
muerdo primero los acantilados,
luego las nubes cárdenas y el cielo
-escupo las gaviotas-,
y para postre dejo las bañistas
jugando a la pelota y despeinadas.

Si estoy en la ciudad
meriendo tarde a secas:
mastico lentamente los minutos
-tras haberles quitado las espinas-
y cuando se me acaban
me voy rumiendo sombras, rememorando el tiempo devorado
con un acre sabor a nada en la garganta.

Ángel González.
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Antiguo 01/12/2016, 16:02   #1350
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Ousmane Sow

Ousmane Sow, escultor senegalés famoso por sus guerreros gigantes y otras esculturas monumentales, ha iniciado esa noche el viaje hasta la tierra de sus ancestros


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Que los dioses lo acompañen en su viaje saludos
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Antiguo 01/12/2016, 23:43   #1351
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LLEGADA DE LOS BÁRBAROS

"Defiende bien tu espacio,

como diamante en bruto

que de la luz consigue hacer la piedra.

Afiánzate,

multiplícate en él,

en vértigo de aristas

que construyen tu centro y lo destrozan.

Cae en la sima de otros,

ojo de par en par

asomado a la especie,

como si fueses solo

la sangre en pie de tus antepasados,

raíz de otras miradas bajo tierra

que miran hoy por ti.

Cede tu voluntad -a voluntad-

a la corriente anónima

en que se inscribe tu alma ingobernable.

Pon en esa defensa

todo tu ser:

ni un paso atrás,

no cedas ni un milímetro.

Porque no pasarán las hordas de los bárbaros

que avasallan tu espacio

y el de libres iguales como tú,

para haceros iguales

como esclavos:

para tomar tu frente

(frente a ti y frente a todo)

y arrasar con tu tiempo.

Y arrasar con tu tiempo."

Lorenzo Oliván
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Tom Waits - Watch Her Disappear

"Watch Her Disappear"

"Last night I dreamed that I was dreaming of you
And from a window across the lawn I watched you undress
Wearing your sunset of purple tightly woven around your hair
That rose in strangled ebony curls
Moving in a yellow bedroom light
The air is wet with sound
The faraway yelping of a wounded dog
And the ground is drinking a slow faucet leak
Your house is so soft and fading as it soaks the black summer heat
A light goes on and the door opens
And a yellow cat runs out on the stream of hall light and into the yard

A wooden cherry scent is faintly breathing the air
I hear your champagne laugh
You wear two lavender orchids
One in your hair and one on your hip
A string of yellow carnival lights comes on with the dusk
Circling the lake with a slowly dipping halo
And I hear a banjo tango

And you dance into the shadow of a black poplar tree
And I watched you as you disappeared
I watched you as you disappeared
I watched you as you disappeared
I watched you as you disappeared"

Tom Waits

"Cuando levanto los ojos hacia ti,parece que el mundo tiembla"
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Antiguo 06/12/2016, 20:34   #1353
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•La Belleza

"La belleza
no proporciona dulces sueños; cunde
en el insomnio azul del hielo
y en la materia del relámpago.

En cales vivas, en
láminas abrasadas,
gira sin descanso; su
perfección es el vértigo.

La belleza no es
un lugar donde van
a parar los cobardes.

Viva en su luz
mi pensamiento. Quiero
morir en libertad.


Antonio Gamoneda
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El mismo interior



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(foto girma berta - etiopía)

Caminando hacia tu casa para una fiesta amorosa
vi en una esquina
a una anciana mendiga.

Tomé su mano
besé su delicada mejilla,
hablamos, ella era
el mismo interior que yo soy,
de la misma clase,
me dí cuenta al instante
como un perro conoce por su olor
a otro perro.

Le dí dinero,
no podía apartarme de ella.
Después de todo, uno necesita
a alguien que esté cerca.

Y entonces ya no supe
por qué iba caminando para tu casa.

anna swir
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"Howl" de Allen Ginsberg

"Vi las mejores mentes de mi generación destruidas por la locura, hambrientas histéricas desnudas,
arrastrándose por las calles de los negros al amanecer en busca de un colérico pinchazo,
...que copularon extáticos e insaciables con una botella de cerveza un amorcito un paquete de cigarrillos una vela y se cayeron de la cama,
y continuaron por el suelo y por el pasillo y terminaron desmayándose en el muro con una visión del coño supremo
y eyacularon eludiendo el último hálito de conciencia,
que endulzaron los coños de un millón de muchachas estremeciéndose en el crepúsculo, y tenían los ojos rojos en las mañanas
pero estaban preparados para endulzar el coño del amanecer, resplandecientes nalgas bajo graneros y desnudos en el lago...."

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Antiguo 10/12/2016, 15:14   #1356
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La memoria es mortal...

La memoria es mortal. Algunas tardes, Billie Holliday pone su rosa enferma en mis oídos.

Algunas tardes me sorprendo

lejos de mí, llorando. 

Antonio Gamoneda
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Antiguo 15/12/2016, 14:04   #1357
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Eileen Chang

"En un Hong-Kong estival,donde cualquier cuerpo solido parece flotar en una niebla agobiante,las lagrimas de Wei-lung añaden a l'humidad el sabor salado de la desilusion"

Eileen Chang,"La Rosa Roja y La Rosa Blanca"

Eileen-Chang-Jasmine-Tea-(
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Antiguo 15/12/2016, 15:30   #1358
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Cita:
Iniciado por paulmoreno Ver Mensaje
Eileen Chang,"La Rosa Roja y La Rosa Blanca"
Lástima que no esta ni en francés ni spanish (o catalán) !!!!!!
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paulmoreno (16/12/2016), sanabres (15/12/2016)
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Antiguo 16/12/2016, 23:27   #1359
Pescondido
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Youssou Ndour et Angélique Kidjo - Get Up stand up

La musique est toujours le dernier rempart des libertés
- Angelique Kidjo (Benin)

Youssou Ndour (ex-ministro de Cultura de Senegal)


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(fotos: adeola-olagunju - nigeria)
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Casanova (17/12/2016), paulmoreno (17/12/2016), sanabres (17/12/2016)
Antiguo 19/12/2016, 14:22   #1360
Sarita
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este es uno de mis mini relatos.

..........MAR..............

El sonajero perfecto para mis sentidos..
Me siento pequeña al ver la inmensidad, el horizonte, kilómetros y kilómetros de aguas transparentes desconocidas en su profundidad..
Parecido semejante al pasar la lengua por mis labios y catar una lagrima mas..

¿ Podría tener sentimientos ? Es mas... ¿ Expresarlos ? Aguas removidas cuando golpean las rocas con toda su fuerza, la tranquilidad que tiene en las mañanas, brillantes después de una tormenta...como diciendo: TE PERDONO.

¿ Porque nos da tanta tranquilidad sumergirse ? ¿ Sera por el silencio ?
El silencio que provocamos al sumergirnos lo utilizamos como una escapada de la realidad, ya que nuestra mente no se calla nunca al menos podemos hacer que se callen los demás... que por unos segundos no existan los coches, ni las discusiones, ni los prejuicios, ni el dinero, ni el tiempo quizás...
kiss
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Casanova (19/12/2016), paulmoreno (19/12/2016), Pescondido (19/12/2016), sanabres (23/12/2016), Sursum Corda (20/12/2016)
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